Réflexion alchimique
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Arale-senpaï
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- Arale-senpaï
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Réflexion alchimique
Jeu 31 Aoû 2017 - 18:57
Bonjour à tous,
Je propose à tous un exemple de réflexion écrite, un parmi de nombreux exercices d'expression libre que j'ai eu il y a quelques années, je le copie ici.
Ce n'est rien que mes vues d'esprit qui peuvent peut-être trouver résonance avec vos recherches.
- Soufre : Lumière de l'esprit de Mercure
Animal : - Mercure : Mercure universel-semence spirituelle
- Sel : Esprit du Mercure congelé
- Mercure : Semence saline multipliée-Eau-Rosée
Végétal : - Sel : Sel universel-semence minérale alcaline
- Soufre : Terre grasse végétable-Feu minéral refroidi
- Sel : Semence sulfureuse multipliée-Feu-Pigment
Minéral : - S.: Soufre universel-semence métallique acide
- Mercure : mercure métallique-Métal vulgaire
1- Métaphysique intelligible - tri-unité spirituelle, lumineuse, séminale et paternelle, singularité chaude, mouvement pur interne éternel de principe et matière conçue comme singularité d'où nait la..
2- Physique sensible - Nature "créée' ou "création" matérielle, ténébreuse, menstruale et maternelle, la terre, singularité froide où le feu législateur est garroté prisonnier de l'effet de décélération et d'éloignement du centre que cause le froid des eaux ainsi enténébrées en lesquelles naissent les mondes.
Ici se forment tous les innombrables points qui tracent ensemble, tels une pluie d'étoiles irradiantes, les infinis degrés de qualités qui suspendent, dans des cieux séparés, les royaumes élémentaires de la création (royaume = terre tenant de l'un des éléments supérieurs, terre-eau-minéral, terre-air-végétal, terre-feu-animal). L'apparition par nécessaire congélation, la simple manifestation de l'incréé dans le créé, symbolise la matière, mère incubatrice des qualités de sa constitution.
La Nature composée et objectivement sensible, recèle des combinaisons, des composés si multiples et variés, tous selon l'imagination dont elle est capable par la loi qui l'entretient et qu'elle suit (qu'elle "est" elle-même, en tant que seule signature et manifestement sensible loi de tout ce qui existe). Ces combinaisons multiples enrichies, à mesure que la Nature fixe (refroidie) monte, par les blessures brûlantes que son esprit reçoit de l'esprit contre nature, engendrent des congélations précieuses dans les trois règnes qu'elle renferme. (L'idée de trois règnes est métaphysique et intelligible, on peut parler de cette subdivision en terme d'esprit de la nature, feu qui se congèle dans la terre avec les minéraux, dans l'eau avec ce qui végète, et aux créatures animés appartiennent l'air de l'atmosphère, fixation d'eau, formation de chaines acides impossible sans la circulation fermée dans le vaisseau animal naturellement et continuellement scellé par l'activité interne de son Archée qui répare incessamment par le pouvoir qu'il a de congeler).
Ainsi, le règne minéral, celui de la Terre, communément pris pour le plus fixe par sa sècheresse manifeste, est philosophiquement estimé le plus volatil, puisque malgré l'acte et son apparence solide, sa puissance structurelle réside dans la congélation du feu qu'il a reçu et conservé en quantité concentrée pour former la base des règnes supérieurs de la Nature.
Son feu fluide de nature se congèle selon des degrés d'homogénéité acquis par conglutination réitérée pour former ses métaux et minerais de nature métallique, c'est à dire propres à se fondre.
Ce feu métallique, fluide et froid, trouve son archétype dans Mercure ainsi que le métal du même nom. Rarement natif, extrait vif argentin de son minerai rouge naturel, le monoxyde de sa calcination le réduit également en poudre sulfureuse, il se convertit donc avec l'oxygène en soufre rouge si le froid y est vaincu, enfin, on peut l'estimer incarnation des derniers efforts de l'esprit minéral, de conserver sa spiritualité, sa fluidité métallique, malgré les innombrables tortures infligées par les lieux infernaux et qu'il reçoit quotidiennement dans son éternelle circulation.
Mais il n'est que rarement seul, car en tant qu'incarnation de ses qualités rares et précieuses, il est un aimant physique et constant d'un feu aussi pur que lui et de même nature, capable de le pétrir et pétrifier en forme de minerai propre à développer une longue fermentation intérieure de ses plus infimes parties pour enfanter divers dispositions dont la plus homogène, spirituelle, et animée de ces deux feux desquelles est l'or.
Le règne minéral est simple et se rapproche le + des qualités sensibles et physiques. Son mâle et sa femelle, son chaos commun est d'avantage corporel et cachée dans le secret de sa "puissance" que ceux des règnes supérieurs. Un mâle minéral sera communément basique et sec dans l'apparence, acide et gras dans sa puissance, tandis que la femelle sera plutôt terrestre, livide et acide dans l'apparence, alcaline et savonneuse en puissance, tous deux soumis aux astres naturels leurs parents, et leur fils envoyé le triple Mercure des trois règnes. Quoiqu'il en soit, la conjonction de ses parties froides et resserrées dans le règne minéral est naturellement cachée dans le secret de l'unité qu'il symbolise avec la Terre et son développement dépend comme en tout, de sa capacité à fondre.
Le règne végétable est l'occasion de renverser le dernier, par la spiritualisation et la compaction que reçoit sa meilleure terre (minérale mercurielle à la femelle et métallique sulfureuse au mâle) dans le vaisseau naturelle le plus propre à symboliser la volonté que la terre a de boire, le "bois". Le plus intéressant est certainement que la règle philosophique applicable au règne minéral s'y trouve aussi inversée que la terre et l'eau semblent s'opposer. Le ciel y devient la terre et la terre le ciel.
Dans ce retournement spiritualisant, les notions qui avaient toujours été bien fondées, solidement, sensiblement et selon toute apparence, exigent de l'observateur une reconnaissance, inouïe pour celui attaché à ce monde par ses sens communs, il doit apprendre tout ce que l'inversion des pôles physiques simples et définis du globe de la terre lui enseigne sur le pôle métaphysique complexe et infini du globe de l'eau, où le scellé s'ouvre et devient manifeste, son identification étant nécessaire dans sa démarche de visualisation des règnes de la nature, dans le but de se connaitre, il se considère dorénavant davantage comme vivant, eau et esprit, fluidité et puissance qualitative et multipliante que comme terre et corps, sensiblement définitif, propre à être saisi et quantifié, mort.
Les yeux qui permettent d'y voir clair n'y parviennent que par l'intérieur et les formes lumineuses congelées par les eaux de leur propre substance, autrement dit dans la propre spiritualité de l'observateur se forme le développement de son sens commun et élémentaire en un sens aiguisé, pénétrant et fluide par sa présence, celle de sa propre nature reconnue, absolue.
Le développement que la terre reçoit des éléments supérieurs par l'eau suggère la capacité qu'a la forme liquide de reproduire le mouvement inhérent au chaos et à la confusion temporaire des qualités, puisque l'eau en quittant la terre, elle la purifie, par l'égalisation qu'elle produit derrière elle entre les qualités constituantes de la terre moins hétérogène, puis en s'y conjoignant à nouveau, développe simplement la même harmonie. Le mercure principe a, dans l'eau et la dissolution qu'il fait du soufre et du sel principes, domination et capacité d'y engendrer l'unité temporaire (de temps), et entière confusion des deux constituants physiques. Cette sublimation produit les variétés du Sel des plus fixes aux plus volatils, véritable principe terrestre végétable.
La nature tissant les produits finis à l'infini ne se contente pas d'oeuvres singulières, elle les forme plutôt toutes en chainons parfaits au service de constructions toujours plus vastes, et c'est pourquoi la bienheureuse filtration permanente à la surface de notre globe perpétue la reproduction d'harmonies de qualités simples, propres à monter chaque jour nourrir le vivant d'un lait longuement digéré, riche en éléments aussi purs que complexes aux minéraux, quoique simples aux édifications plus larges et nécessiteuses de telle richesse, pour les nourrir de dimensions de + en + compréhensives quant aux éléments constituants de notre monde, et le développement de leur puissance à engendrer et développer le monde.
Le rapport du principe salin au sulfureux et mercuriel figure parfaitement le principe de la végétabilité répartit dans les trois règnes communs et complexes de la nature devant ceux de la minéralité et de l'animalité. Unions, croissances et décroissances (principe lunaire, mercuriel fixe), complétions et déplétions de corps et d'esprits, il est le sang blanc du lion vert comme l'âme de la terre, le coutelas ou le coton selon sa forme et la prédisposition du lieu qui en est béni comme de sagesse, d'où s'engendre la diaphanéité physique et la photo/hydrosynthèse, c'est à dire la vie.
Ainsi le reservoir de la grande mer animale (principe d'atmosphère, saturation et antigravité), grand esprit animé de la Nature, a reçu dès sa création toute l'harmonie de la force structurante minérale recueillie dans le sang et la sève végétale. Le sang caillé et la terre sublimée du végétable est un pollen précieux que les créature animées ne manquent pas d'apprendre à récolter, puisque la sagesse issue de leur lumière saline les infuse de bon sens, celui de leurs éléments originaux pour leur nutrition.
Sans la chaleur du Soleil, la nature dans toutes ses parties, comme un ouvrage refroidi, retomberait dans le chaos et l'obscurité, son feu interne qui est sa luminosité s'y frayant un chemin vers le ciel tant qu'elle continue quelque peu à chauffer car il se précipiterait avec toute sa corporéalité et redeviendrait tout ténèbres lorsqu'elle serait tout à fait froide (congélation des eaux, puis des esprits).
Sans la frigidité de la Lune, la nature dans toutes ses parties, comme un ouvrage achevé, suspendrait éternellement la lumière ainsi que l'idée et la possibilité d'organisation dans la matière, sa luminosité calorique vitale étant incapable de mieux faire qu'embrasser de baisers déliés et fugitifs toutes les ténèbres réunies en un lieu sous la forme d'un chaos fondu, sec, froid et dense.
Les causes philosophiques des choix qu'ont fait les adeptes du grand oeuvre de la pratique sur telle ou telle matière sont réductibles à quelques unes seulement.
Le métal fond, il contient l'esprit, minéral, dans la forme commune de sa gangue.
L'esprit est pur, alors s'il est corporel, il n'a pu le devenir que par la terre la plus spirituelle, ou feu naturel.
Ce n'est pas l'eau issue de la terre comme le mercure coulant et froid plutôt que son esprit, son feu aimanté et coagulé sous forme de minerai métallique, qui peut faire office de produit fini de la nature. Preuve en est la combustibilité immature, indéfinie et imparfaite du mercure et l'incombustibilité mûre, finie et parfaite du soufre.
Le philosophe en s'interrogeant sur la meilleure partie de chaque règne a saisi le minéral dans le sang solaire et l'âme ignée du métal, le végétal dans le sang lunaire et la frigide nymphe hermétique contenue aux cendres de bois, et enfin il a saisi l'animal tant dans l'esprit universel des trois règnes de la nature que dans l'esprit des trois règnes de son art naturel.
Il a ainsi saisi son soufre dans les cavernes profondes de la terre où règne le feu naturel masculin, son sel dans l'antre et le creux d'un bois où règne le feu innaturel féminin, et son mercure dans la virginité d'un esprit où règne le feu contre-nature, hermaphrodite, céleste, universel et vital dans l'économie des trois règnes.
Le philosophe comprend par le soufre le feu et dans le sel l'air. Il conçoit ainsi dans le mercure principe le pouvoir de précipiter et de former un soufre salin composé, un chaos qui par voie de putréfaction forme une quantité de terre. En considérant la lividité comme l'abondance et la domination d'une qualité froide et sèche produite par la compaction des éléments supérieurs congelés, il remarque que celle ci monte sur ses mercures corporels, ou "eaux" congelées, élevée par le mouvement ascendant du flegme qui soulève son poids modique lorsqu'elle est ainsi criblée. Et pareillement lorsqu'il distille toute l'âme spirituelle de son composé avec l'assistance de mercure, il précipite le soleil sous la forme d'une poudre noire volatile qui se forme de son corps réduit en nature de terre, tandis que par la vertu de l'âme ou feu de la terre sublimé, le sel monté a été davantage aiguisé et harmonisé avec toutes les vertus quintessenciées de son ancien (soufre) ainsi que de son nouveau (mercure) captureur.
L'élément de la terre a sa signature dans la noirceur, où règne la confusion froide des deux principes constituants de la matière.
Sa noirceur déliée et froide est stérile si elle n'est pas, par l'oeuvre du blanc son mercure et de la cuite, renversée en couleur citrine fortement liée et chaude.
Bien à tout le monde
Je propose à tous un exemple de réflexion écrite, un parmi de nombreux exercices d'expression libre que j'ai eu il y a quelques années, je le copie ici.
Ce n'est rien que mes vues d'esprit qui peuvent peut-être trouver résonance avec vos recherches.
- Soufre : Lumière de l'esprit de Mercure
Animal : - Mercure : Mercure universel-semence spirituelle
- Sel : Esprit du Mercure congelé
- Mercure : Semence saline multipliée-Eau-Rosée
Végétal : - Sel : Sel universel-semence minérale alcaline
- Soufre : Terre grasse végétable-Feu minéral refroidi
- Sel : Semence sulfureuse multipliée-Feu-Pigment
Minéral : - S.: Soufre universel-semence métallique acide
- Mercure : mercure métallique-Métal vulgaire
1- Métaphysique intelligible - tri-unité spirituelle, lumineuse, séminale et paternelle, singularité chaude, mouvement pur interne éternel de principe et matière conçue comme singularité d'où nait la..
2- Physique sensible - Nature "créée' ou "création" matérielle, ténébreuse, menstruale et maternelle, la terre, singularité froide où le feu législateur est garroté prisonnier de l'effet de décélération et d'éloignement du centre que cause le froid des eaux ainsi enténébrées en lesquelles naissent les mondes.
Ici se forment tous les innombrables points qui tracent ensemble, tels une pluie d'étoiles irradiantes, les infinis degrés de qualités qui suspendent, dans des cieux séparés, les royaumes élémentaires de la création (royaume = terre tenant de l'un des éléments supérieurs, terre-eau-minéral, terre-air-végétal, terre-feu-animal). L'apparition par nécessaire congélation, la simple manifestation de l'incréé dans le créé, symbolise la matière, mère incubatrice des qualités de sa constitution.
La Nature composée et objectivement sensible, recèle des combinaisons, des composés si multiples et variés, tous selon l'imagination dont elle est capable par la loi qui l'entretient et qu'elle suit (qu'elle "est" elle-même, en tant que seule signature et manifestement sensible loi de tout ce qui existe). Ces combinaisons multiples enrichies, à mesure que la Nature fixe (refroidie) monte, par les blessures brûlantes que son esprit reçoit de l'esprit contre nature, engendrent des congélations précieuses dans les trois règnes qu'elle renferme. (L'idée de trois règnes est métaphysique et intelligible, on peut parler de cette subdivision en terme d'esprit de la nature, feu qui se congèle dans la terre avec les minéraux, dans l'eau avec ce qui végète, et aux créatures animés appartiennent l'air de l'atmosphère, fixation d'eau, formation de chaines acides impossible sans la circulation fermée dans le vaisseau animal naturellement et continuellement scellé par l'activité interne de son Archée qui répare incessamment par le pouvoir qu'il a de congeler).
Ainsi, le règne minéral, celui de la Terre, communément pris pour le plus fixe par sa sècheresse manifeste, est philosophiquement estimé le plus volatil, puisque malgré l'acte et son apparence solide, sa puissance structurelle réside dans la congélation du feu qu'il a reçu et conservé en quantité concentrée pour former la base des règnes supérieurs de la Nature.
Son feu fluide de nature se congèle selon des degrés d'homogénéité acquis par conglutination réitérée pour former ses métaux et minerais de nature métallique, c'est à dire propres à se fondre.
Ce feu métallique, fluide et froid, trouve son archétype dans Mercure ainsi que le métal du même nom. Rarement natif, extrait vif argentin de son minerai rouge naturel, le monoxyde de sa calcination le réduit également en poudre sulfureuse, il se convertit donc avec l'oxygène en soufre rouge si le froid y est vaincu, enfin, on peut l'estimer incarnation des derniers efforts de l'esprit minéral, de conserver sa spiritualité, sa fluidité métallique, malgré les innombrables tortures infligées par les lieux infernaux et qu'il reçoit quotidiennement dans son éternelle circulation.
Mais il n'est que rarement seul, car en tant qu'incarnation de ses qualités rares et précieuses, il est un aimant physique et constant d'un feu aussi pur que lui et de même nature, capable de le pétrir et pétrifier en forme de minerai propre à développer une longue fermentation intérieure de ses plus infimes parties pour enfanter divers dispositions dont la plus homogène, spirituelle, et animée de ces deux feux desquelles est l'or.
Le règne minéral est simple et se rapproche le + des qualités sensibles et physiques. Son mâle et sa femelle, son chaos commun est d'avantage corporel et cachée dans le secret de sa "puissance" que ceux des règnes supérieurs. Un mâle minéral sera communément basique et sec dans l'apparence, acide et gras dans sa puissance, tandis que la femelle sera plutôt terrestre, livide et acide dans l'apparence, alcaline et savonneuse en puissance, tous deux soumis aux astres naturels leurs parents, et leur fils envoyé le triple Mercure des trois règnes. Quoiqu'il en soit, la conjonction de ses parties froides et resserrées dans le règne minéral est naturellement cachée dans le secret de l'unité qu'il symbolise avec la Terre et son développement dépend comme en tout, de sa capacité à fondre.
Le règne végétable est l'occasion de renverser le dernier, par la spiritualisation et la compaction que reçoit sa meilleure terre (minérale mercurielle à la femelle et métallique sulfureuse au mâle) dans le vaisseau naturelle le plus propre à symboliser la volonté que la terre a de boire, le "bois". Le plus intéressant est certainement que la règle philosophique applicable au règne minéral s'y trouve aussi inversée que la terre et l'eau semblent s'opposer. Le ciel y devient la terre et la terre le ciel.
Dans ce retournement spiritualisant, les notions qui avaient toujours été bien fondées, solidement, sensiblement et selon toute apparence, exigent de l'observateur une reconnaissance, inouïe pour celui attaché à ce monde par ses sens communs, il doit apprendre tout ce que l'inversion des pôles physiques simples et définis du globe de la terre lui enseigne sur le pôle métaphysique complexe et infini du globe de l'eau, où le scellé s'ouvre et devient manifeste, son identification étant nécessaire dans sa démarche de visualisation des règnes de la nature, dans le but de se connaitre, il se considère dorénavant davantage comme vivant, eau et esprit, fluidité et puissance qualitative et multipliante que comme terre et corps, sensiblement définitif, propre à être saisi et quantifié, mort.
Les yeux qui permettent d'y voir clair n'y parviennent que par l'intérieur et les formes lumineuses congelées par les eaux de leur propre substance, autrement dit dans la propre spiritualité de l'observateur se forme le développement de son sens commun et élémentaire en un sens aiguisé, pénétrant et fluide par sa présence, celle de sa propre nature reconnue, absolue.
Le développement que la terre reçoit des éléments supérieurs par l'eau suggère la capacité qu'a la forme liquide de reproduire le mouvement inhérent au chaos et à la confusion temporaire des qualités, puisque l'eau en quittant la terre, elle la purifie, par l'égalisation qu'elle produit derrière elle entre les qualités constituantes de la terre moins hétérogène, puis en s'y conjoignant à nouveau, développe simplement la même harmonie. Le mercure principe a, dans l'eau et la dissolution qu'il fait du soufre et du sel principes, domination et capacité d'y engendrer l'unité temporaire (de temps), et entière confusion des deux constituants physiques. Cette sublimation produit les variétés du Sel des plus fixes aux plus volatils, véritable principe terrestre végétable.
La nature tissant les produits finis à l'infini ne se contente pas d'oeuvres singulières, elle les forme plutôt toutes en chainons parfaits au service de constructions toujours plus vastes, et c'est pourquoi la bienheureuse filtration permanente à la surface de notre globe perpétue la reproduction d'harmonies de qualités simples, propres à monter chaque jour nourrir le vivant d'un lait longuement digéré, riche en éléments aussi purs que complexes aux minéraux, quoique simples aux édifications plus larges et nécessiteuses de telle richesse, pour les nourrir de dimensions de + en + compréhensives quant aux éléments constituants de notre monde, et le développement de leur puissance à engendrer et développer le monde.
Le rapport du principe salin au sulfureux et mercuriel figure parfaitement le principe de la végétabilité répartit dans les trois règnes communs et complexes de la nature devant ceux de la minéralité et de l'animalité. Unions, croissances et décroissances (principe lunaire, mercuriel fixe), complétions et déplétions de corps et d'esprits, il est le sang blanc du lion vert comme l'âme de la terre, le coutelas ou le coton selon sa forme et la prédisposition du lieu qui en est béni comme de sagesse, d'où s'engendre la diaphanéité physique et la photo/hydrosynthèse, c'est à dire la vie.
Ainsi le reservoir de la grande mer animale (principe d'atmosphère, saturation et antigravité), grand esprit animé de la Nature, a reçu dès sa création toute l'harmonie de la force structurante minérale recueillie dans le sang et la sève végétale. Le sang caillé et la terre sublimée du végétable est un pollen précieux que les créature animées ne manquent pas d'apprendre à récolter, puisque la sagesse issue de leur lumière saline les infuse de bon sens, celui de leurs éléments originaux pour leur nutrition.
Sans la chaleur du Soleil, la nature dans toutes ses parties, comme un ouvrage refroidi, retomberait dans le chaos et l'obscurité, son feu interne qui est sa luminosité s'y frayant un chemin vers le ciel tant qu'elle continue quelque peu à chauffer car il se précipiterait avec toute sa corporéalité et redeviendrait tout ténèbres lorsqu'elle serait tout à fait froide (congélation des eaux, puis des esprits).
Sans la frigidité de la Lune, la nature dans toutes ses parties, comme un ouvrage achevé, suspendrait éternellement la lumière ainsi que l'idée et la possibilité d'organisation dans la matière, sa luminosité calorique vitale étant incapable de mieux faire qu'embrasser de baisers déliés et fugitifs toutes les ténèbres réunies en un lieu sous la forme d'un chaos fondu, sec, froid et dense.
Les causes philosophiques des choix qu'ont fait les adeptes du grand oeuvre de la pratique sur telle ou telle matière sont réductibles à quelques unes seulement.
Le métal fond, il contient l'esprit, minéral, dans la forme commune de sa gangue.
L'esprit est pur, alors s'il est corporel, il n'a pu le devenir que par la terre la plus spirituelle, ou feu naturel.
Ce n'est pas l'eau issue de la terre comme le mercure coulant et froid plutôt que son esprit, son feu aimanté et coagulé sous forme de minerai métallique, qui peut faire office de produit fini de la nature. Preuve en est la combustibilité immature, indéfinie et imparfaite du mercure et l'incombustibilité mûre, finie et parfaite du soufre.
Le philosophe en s'interrogeant sur la meilleure partie de chaque règne a saisi le minéral dans le sang solaire et l'âme ignée du métal, le végétal dans le sang lunaire et la frigide nymphe hermétique contenue aux cendres de bois, et enfin il a saisi l'animal tant dans l'esprit universel des trois règnes de la nature que dans l'esprit des trois règnes de son art naturel.
Il a ainsi saisi son soufre dans les cavernes profondes de la terre où règne le feu naturel masculin, son sel dans l'antre et le creux d'un bois où règne le feu innaturel féminin, et son mercure dans la virginité d'un esprit où règne le feu contre-nature, hermaphrodite, céleste, universel et vital dans l'économie des trois règnes.
Le philosophe comprend par le soufre le feu et dans le sel l'air. Il conçoit ainsi dans le mercure principe le pouvoir de précipiter et de former un soufre salin composé, un chaos qui par voie de putréfaction forme une quantité de terre. En considérant la lividité comme l'abondance et la domination d'une qualité froide et sèche produite par la compaction des éléments supérieurs congelés, il remarque que celle ci monte sur ses mercures corporels, ou "eaux" congelées, élevée par le mouvement ascendant du flegme qui soulève son poids modique lorsqu'elle est ainsi criblée. Et pareillement lorsqu'il distille toute l'âme spirituelle de son composé avec l'assistance de mercure, il précipite le soleil sous la forme d'une poudre noire volatile qui se forme de son corps réduit en nature de terre, tandis que par la vertu de l'âme ou feu de la terre sublimé, le sel monté a été davantage aiguisé et harmonisé avec toutes les vertus quintessenciées de son ancien (soufre) ainsi que de son nouveau (mercure) captureur.
L'élément de la terre a sa signature dans la noirceur, où règne la confusion froide des deux principes constituants de la matière.
Sa noirceur déliée et froide est stérile si elle n'est pas, par l'oeuvre du blanc son mercure et de la cuite, renversée en couleur citrine fortement liée et chaude.
Bien à tout le monde
- Sakapus
- Messages : 836
Date d'inscription : 13/03/2012
Localisation : France
Re: Réflexion alchimique
Ven 1 Sep 2017 - 17:50
Salut,
Quel que soit le règne, le semence est Mercure ou quintessence.
Pour le règne animal, le Mercure est le sperme tel que chacun le connaît.
Le Soufre y est enfermé mais requiert une certaine cuisson philosophique pour être manifesté.
Il est probablement envisageable de produire une Pierre végétale en partant de l'Ens.
Je n'ai pas pu lire la suite, trop compliqué pour mon cerveau limité
Peux-tu être plus précis, plus concret ?Arale-senpaï a écrit:
- Soufre : Lumière de l'esprit de Mercure
Animal : - Mercure : Mercure universel-semence spirituelle
- Sel : Esprit du Mercure congelé
Quel que soit le règne, le semence est Mercure ou quintessence.
Pour le règne animal, le Mercure est le sperme tel que chacun le connaît.
Le Soufre y est enfermé mais requiert une certaine cuisson philosophique pour être manifesté.
Le Mercure végétal au sens de quintessence est le premier être.Arale-senpaï a écrit:
- Mercure : Semence saline multipliée-Eau-Rosée
Végétal : - Sel : Sel universel-semence minérale alcaline
- Soufre : Terre grasse végétable-Feu minéral refroidi
Il est probablement envisageable de produire une Pierre végétale en partant de l'Ens.
Penses-tu que le mercure vulgaire soit la quintessence des métaux, ou simplement le principe mercure ?Arale-senpaï a écrit:
- Sel : Semence sulfureuse multipliée-Feu-Pigment
Minéral : - S.: Soufre universel-semence métallique acide
- Mercure : mercure métallique-Métal vulgaire
Je n'ai pas pu lire la suite, trop compliqué pour mon cerveau limité
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« Souviens-toi qui tu es, enfant du feu, fils du Dragon, souviens-toi qui tu es ! »
- Arale-senpaï
- Messages : 551
Date d'inscription : 21/11/2014
Localisation : France
Re: Réflexion alchimique
Ven 1 Sep 2017 - 18:31
Salut à toi,
Comment peux-tu me demander d'être plus précis et plus concret lorsque tu me confesse me répondre sans me lire?
Bien-sûr que je le peux, mais comme tu vois j'espère ce n'est pas la question.
Je connais certaines de tes limites, pour t'avoir beaucoup lu, un peu parlé, et étant conscient de tes idées sur la pratique avant de te désoeuvrer et revendre tes matières.
Mais un conseil si tu comptes reprendre ton travail, ouvre toi davantage.
Tu as des idées fausses, selon moi, et je n'ai pas la responsabilité de te corriger ni de te répondre favorablement si je constate que tu es léger!
Lis jusqu'au bout, et puis, j'en publierai peut-être d'autres des réflexions, mais le but pour toi est d'apprendre à exprimer les tiennes sans faire comme beaucoup, c'est à dire écrire des phrases à la volée et sans développement.
Cette réflexion n'était pas tant pour instruire que pour débrider certains qui n'osent pas trop participer.
À te lire peut-être donc
Bien à toi
Comment peux-tu me demander d'être plus précis et plus concret lorsque tu me confesse me répondre sans me lire?
Bien-sûr que je le peux, mais comme tu vois j'espère ce n'est pas la question.
Je connais certaines de tes limites, pour t'avoir beaucoup lu, un peu parlé, et étant conscient de tes idées sur la pratique avant de te désoeuvrer et revendre tes matières.
Mais un conseil si tu comptes reprendre ton travail, ouvre toi davantage.
Tu as des idées fausses, selon moi, et je n'ai pas la responsabilité de te corriger ni de te répondre favorablement si je constate que tu es léger!
Lis jusqu'au bout, et puis, j'en publierai peut-être d'autres des réflexions, mais le but pour toi est d'apprendre à exprimer les tiennes sans faire comme beaucoup, c'est à dire écrire des phrases à la volée et sans développement.
Cette réflexion n'était pas tant pour instruire que pour débrider certains qui n'osent pas trop participer.
À te lire peut-être donc
Bien à toi
- folet
- Messages : 1186
Date d'inscription : 23/05/2012
Localisation : haute vienne
Re: Réflexion alchimique
Sam 2 Sep 2017 - 2:03
Une bonne nuit Arale.
Ne penses-tu pas t'être trop penché au-dessus de ton encrier jusqu'à choir dans ce dernier ?
Quoi qu'il en soit après une triple lecture beau développement, mais combien auront le courage ?
En Hermès, Folet.
Ne penses-tu pas t'être trop penché au-dessus de ton encrier jusqu'à choir dans ce dernier ?
Quoi qu'il en soit après une triple lecture beau développement, mais combien auront le courage ?
En Hermès, Folet.
- Arale-senpaï
- Messages : 551
Date d'inscription : 21/11/2014
Localisation : France
Re: Réflexion alchimique
Sam 2 Sep 2017 - 15:01
Bonjour folet,
Merci! En vérité, tout était rédigé, il s'agit d'une parmi de nombreuses correspondances, car lorsque j'écris pour moi cela prend rapidement la forme d'un schéma, d'un diagramme, brouillon, etc, je n'aurais pas eu le courage de rédiger des textes exhaustifs si ce n'était pour développer et me permettre d'adresser suffisamment de points à la fois.
Quoique ces textes sont subjectifs, dans leur création, on y apprend à manier l'ensemble du contexte que l'on étudie, comme un exercice de synthèse, donc triple écriture aussi en quelque sorte haha c'est comme l'expression écrite à l'école, avec tout l'intérêt qu'on y porte.
Merci! En vérité, tout était rédigé, il s'agit d'une parmi de nombreuses correspondances, car lorsque j'écris pour moi cela prend rapidement la forme d'un schéma, d'un diagramme, brouillon, etc, je n'aurais pas eu le courage de rédiger des textes exhaustifs si ce n'était pour développer et me permettre d'adresser suffisamment de points à la fois.
Quoique ces textes sont subjectifs, dans leur création, on y apprend à manier l'ensemble du contexte que l'on étudie, comme un exercice de synthèse, donc triple écriture aussi en quelque sorte haha c'est comme l'expression écrite à l'école, avec tout l'intérêt qu'on y porte.
- Lys
- Messages : 636
Date d'inscription : 28/04/2017
Localisation : France
Re: Réflexion alchimique
Sam 2 Sep 2017 - 23:27
Bonjour Arale-Senpai,
J'ai du mal à voir comment cela va débrider d'éventuels "timides"... Ayant conscience que je suis rangé dans la catégorie "écrire des phrases à la volée et sans développement", je me permet tout de même de rebondir sur un point de ton exposé.
De deux choses l'une:
- Si c'est une analogie d'alchimie opérative=> J'ai rien compris et l'ensemble de ce message est inutile
- Il me semble que c'est une observation "réelle" de la Nature... dans ce cas, je trouve que ce passage est fort ambigu!
Car sont rassemblés la nature de la Lune ainsi que le concept "d'absence" du Soleil, que j'aurai tenté d'aborder dans le passage précédent.
Car si l'on s'en tient uniquement à la Lune, pour ma part, je ne saurai la qualifier de "frigide"! Je préfère la qualifier d'aimant(e), ça fonctionne avec et sans e!
=> Elle donne le tempo à la vie sous les 3 règnes
=> Elle guide Nature "naturante" préparée par Soleil afin de converger vers Nature "naturée"
=> Elle est notre miroir cosmique, à toutes les échelles!
(Tout cela n'engage que moi)
Donc la "frigidité" de la Lune à bien du mal à passée pour ma part...
Voilà.
Esprit de contradiction oblige, je n'ai réagi que sur le point sur lequel j'ai tiqué... sinon je dois admettre que tu as une jolie plume!
(Que je trouve d'autant plus jolie qu'elle me conforte dans mes interprétations... arf!)
Amicalement
J'ai du mal à voir comment cela va débrider d'éventuels "timides"... Ayant conscience que je suis rangé dans la catégorie "écrire des phrases à la volée et sans développement", je me permet tout de même de rebondir sur un point de ton exposé.
Arale-Senpaï a écrit:Sans la frigidité de la Lune, la nature dans toutes ses parties, comme un ouvrage achevé, suspendrait éternellement la lumière ainsi que l'idée et la possibilité d'organisation dans la matière, sa luminosité calorique vitale étant incapable de mieux faire qu'embrasser de baisers déliés et fugitifs toutes les ténèbres réunies en un lieu sous la forme d'un chaos fondu, sec, froid et dense.
De deux choses l'une:
- Si c'est une analogie d'alchimie opérative=> J'ai rien compris et l'ensemble de ce message est inutile
- Il me semble que c'est une observation "réelle" de la Nature... dans ce cas, je trouve que ce passage est fort ambigu!
Car sont rassemblés la nature de la Lune ainsi que le concept "d'absence" du Soleil, que j'aurai tenté d'aborder dans le passage précédent.
Car si l'on s'en tient uniquement à la Lune, pour ma part, je ne saurai la qualifier de "frigide"! Je préfère la qualifier d'aimant(e), ça fonctionne avec et sans e!
=> Elle donne le tempo à la vie sous les 3 règnes
=> Elle guide Nature "naturante" préparée par Soleil afin de converger vers Nature "naturée"
=> Elle est notre miroir cosmique, à toutes les échelles!
(Tout cela n'engage que moi)
Donc la "frigidité" de la Lune à bien du mal à passée pour ma part...
Voilà.
Esprit de contradiction oblige, je n'ai réagi que sur le point sur lequel j'ai tiqué... sinon je dois admettre que tu as une jolie plume!
(Que je trouve d'autant plus jolie qu'elle me conforte dans mes interprétations... arf!)
Amicalement
- Arale-senpaï
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Re: Réflexion alchimique
Dim 3 Sep 2017 - 16:14
Bonjour Lys,
Merci pour ta réponse, et pour ta considération!
En montrant l'exemple que nous ne sommes pas fatalement obligés de se sentir ridicules dès lors que l'on rédige ses spéculations, vues d'esprit etc, tant qu'elles sont évidemment tant soit peu fondées sur ses connaissances livresques au pire, jointes à son expérience personnelle au mieux, j'imagine que de l'oser, participe à la libération du même entrain chez ceux à qui cela parle. Sinon, si les spéculations sont suffisamment bonnes, elles peuvent aussi en encourager et inspirer d'autres à lire et écrire davantage pour le bien de leur maitrise générale des principes de cette science.
Je n'y ai pas le sens de la distinction entre ce qui est susceptible d'être analogique de l'alchimie opérative d'avec une observation réelle de la nature. Je trouve qu'il s'agit de la même chose.
Je pense comprendre par lesquelles de tes attributions lexicales cela ne passe pas.
Je développe.. Que frigide signifie froide et que la Lune soit archétypique de cette qualité je ne suis pas sûr de devoir te le démontrer, tout comme le Soleil archétype de la chaleur, l'ignéité, ca non plus. L'ouvrage naturel de leur création est le Mercure et le chaos que l'on nomme humide radical. Cette humidité contenant les qualités complètes de ses parents n'est pas seulement chaos (lorsque le froid et le chaud se répugnent en un corps) mais aussi quintessence (où le froid et le chaud sont égaux) pour la même raison (elle contient ce qui est nécessaire à toute création), elle est donc humide et elle développe ses semences par l'activité continuelle de ses parents pour enfanter les fruits secs terrestres, teintures planétaires, de la création.
L'ouvrage de la nature nécessite un équilibre si particulier de l'influence de ses parents astraux (Lune et Soleil), que si l'une de ces deux essences motrices et nutritives domine immodérément sur le chaos de la création, les séparations respectives sont inévitables.
Dans le cas de la perte de la frigidité de la Lune, le Soleil brûle la terre de la création, c'est à dire lui retire tous ses éléments humides, c'est à dire combustibles. La terre rendue incombustible est réduite à la stérilité d'une masse compacte et figée, la qualité la plus froide et sèche s'y trouve concentrée et ostracisée des autres qualités (mercurielle et solaire).
Dans le cas de la perte de toute chaleur et de la domination intempestive du froid sur le chaos de la nature, celle ci resserre ses pores et fige en congelant tous ses esprits minéraux, repoussant la chaleur solaire par l'humidité volatile qui la fait remonter à la surface du globe lunaire congelé.
Dans le premier cas, l'eau, l'air et le feu sont évacués et remplissent circulairement l'atmosphère à l'entour de la terre sous une forme fluide et ignée.
Dans le second cas, la terre, l'eau et l'air sont congelés sous une forme froide et blanche, et le feu périphérique se meut et y pénètre avec grande peine.
J'espère que c'est un peu plus clair.
Pour ce que représente également la Lune dans un autre positionnement et une autre réflexion, je te suis à 100% lorsque tu dis
Mon propos n'est rien que de dire que ces réflexions sur la Lune ne sont pas mutuellement exclusives puisque je suis d'accord!
Amicalement
Merci pour ta réponse, et pour ta considération!
Lys a écrit:
J'ai du mal à voir comment cela va débrider d'éventuels "timides"
En montrant l'exemple que nous ne sommes pas fatalement obligés de se sentir ridicules dès lors que l'on rédige ses spéculations, vues d'esprit etc, tant qu'elles sont évidemment tant soit peu fondées sur ses connaissances livresques au pire, jointes à son expérience personnelle au mieux, j'imagine que de l'oser, participe à la libération du même entrain chez ceux à qui cela parle. Sinon, si les spéculations sont suffisamment bonnes, elles peuvent aussi en encourager et inspirer d'autres à lire et écrire davantage pour le bien de leur maitrise générale des principes de cette science.
Lys a écrit:De deux choses l'une:
- Si c'est une analogie d'alchimie opérative=> J'ai rien compris et l'ensemble de ce message est inutile
- Il me semble que c'est une observation "réelle" de la Nature... dans ce cas, je trouve que ce passage est fort ambigu!
Je n'y ai pas le sens de la distinction entre ce qui est susceptible d'être analogique de l'alchimie opérative d'avec une observation réelle de la nature. Je trouve qu'il s'agit de la même chose.
Lys a écrit:Car si l'on s'en tient uniquement à la Lune, pour ma part, je ne saurai la qualifier de "frigide"! Je préfère la qualifier d'aimant(e), ça fonctionne avec et sans e!
=> Elle donne le tempo à la vie sous les 3 règnes
=> Elle guide Nature "naturante" préparée par Soleil afin de converger vers Nature "naturée"
=> Elle est notre miroir cosmique, à toutes les échelles!
(Tout cela n'engage que moi)
Donc la "frigidité" de la Lune à bien du mal à passée pour ma part...
Je pense comprendre par lesquelles de tes attributions lexicales cela ne passe pas.
Je développe.. Que frigide signifie froide et que la Lune soit archétypique de cette qualité je ne suis pas sûr de devoir te le démontrer, tout comme le Soleil archétype de la chaleur, l'ignéité, ca non plus. L'ouvrage naturel de leur création est le Mercure et le chaos que l'on nomme humide radical. Cette humidité contenant les qualités complètes de ses parents n'est pas seulement chaos (lorsque le froid et le chaud se répugnent en un corps) mais aussi quintessence (où le froid et le chaud sont égaux) pour la même raison (elle contient ce qui est nécessaire à toute création), elle est donc humide et elle développe ses semences par l'activité continuelle de ses parents pour enfanter les fruits secs terrestres, teintures planétaires, de la création.
L'ouvrage de la nature nécessite un équilibre si particulier de l'influence de ses parents astraux (Lune et Soleil), que si l'une de ces deux essences motrices et nutritives domine immodérément sur le chaos de la création, les séparations respectives sont inévitables.
Dans le cas de la perte de la frigidité de la Lune, le Soleil brûle la terre de la création, c'est à dire lui retire tous ses éléments humides, c'est à dire combustibles. La terre rendue incombustible est réduite à la stérilité d'une masse compacte et figée, la qualité la plus froide et sèche s'y trouve concentrée et ostracisée des autres qualités (mercurielle et solaire).
Dans le cas de la perte de toute chaleur et de la domination intempestive du froid sur le chaos de la nature, celle ci resserre ses pores et fige en congelant tous ses esprits minéraux, repoussant la chaleur solaire par l'humidité volatile qui la fait remonter à la surface du globe lunaire congelé.
Dans le premier cas, l'eau, l'air et le feu sont évacués et remplissent circulairement l'atmosphère à l'entour de la terre sous une forme fluide et ignée.
Dans le second cas, la terre, l'eau et l'air sont congelés sous une forme froide et blanche, et le feu périphérique se meut et y pénètre avec grande peine.
J'espère que c'est un peu plus clair.
Pour ce que représente également la Lune dans un autre positionnement et une autre réflexion, je te suis à 100% lorsque tu dis
Lys a écrit:=> Elle donne le tempo à la vie sous les 3 règnes
=> Elle guide Nature "naturante" préparée par Soleil afin de converger vers Nature "naturée"
=> Elle est notre miroir cosmique, à toutes les échelles!
(Tout cela n'engage que moi)
Mon propos n'est rien que de dire que ces réflexions sur la Lune ne sont pas mutuellement exclusives puisque je suis d'accord!
Amicalement
- Lys
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Re: Réflexion alchimique
Dim 3 Sep 2017 - 21:51
Bonsoir Arale-Senpaï.
Je comprend la démarche de "débridage", mais je crains que cela n'effraie plus qu'autre chose car difficile d'être au niveau... mais cela ne veux pas dire que je pense que c'est vain!!!
Je continue le débat pour le plaisir car effectivement nous sommes d'accord sur le fond.
Attardons-nous donc sur le pouillème qui me dérange:
Tu retombes exactement dans le même travers ambigu que "supra":
L'emploi de l'archétype ici est tellement ambigu que cela ne peux qu'enduire d'erreur... Pour reprendre Einstein et Boltzman, le froid n'est que l'absence de chaleur!
Exercice de pensée:
Supprimons la lune... cela ne supprimera pas les cycles chaud/froid du à la rotation de la Terre sur elle-même.
En revanche, cela supprimera les cycles des marées (pour n'en citer qu'un!)
Donc en donnant la frigidité comme qualité PRINCIPALE à la lune, à mon sens, tu occultes ses propriétés IMPORTANTES!!!
Je comprends bien où tu veux en venir, mais même si c'est bien écrit, je trouve que cela est fort piégeux... D'autant plus que tout le reste est tellement clair, que cette redondance ne fait qu'embrouiller (selon moi bien sûr)!
Pour finir, comprends bien que je critique des cacahuètes d'un texte que je n'aurai jamais été fichu d'écrire...
Amicalement
Je comprend la démarche de "débridage", mais je crains que cela n'effraie plus qu'autre chose car difficile d'être au niveau... mais cela ne veux pas dire que je pense que c'est vain!!!
Je continue le débat pour le plaisir car effectivement nous sommes d'accord sur le fond.
Attardons-nous donc sur le pouillème qui me dérange:
Tu retombes exactement dans le même travers ambigu que "supra":
Arale-Senpaï a écrit:Dans le cas de la perte de la frigidité de la Lune, le Soleil brûle la terre de la création, c'est à dire lui retire tous ses éléments humides, c'est à dire combustibles.
L'emploi de l'archétype ici est tellement ambigu que cela ne peux qu'enduire d'erreur... Pour reprendre Einstein et Boltzman, le froid n'est que l'absence de chaleur!
Exercice de pensée:
Supprimons la lune... cela ne supprimera pas les cycles chaud/froid du à la rotation de la Terre sur elle-même.
En revanche, cela supprimera les cycles des marées (pour n'en citer qu'un!)
Donc en donnant la frigidité comme qualité PRINCIPALE à la lune, à mon sens, tu occultes ses propriétés IMPORTANTES!!!
Je comprends bien où tu veux en venir, mais même si c'est bien écrit, je trouve que cela est fort piégeux... D'autant plus que tout le reste est tellement clair, que cette redondance ne fait qu'embrouiller (selon moi bien sûr)!
Pour finir, comprends bien que je critique des cacahuètes d'un texte que je n'aurai jamais été fichu d'écrire...
Amicalement
- Georges
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Re: Réflexion alchimique
Dim 3 Sep 2017 - 23:34
Bonsoir Lys,Lys a écrit:Arale-SenpaïDans le cas de la perte de la frigidité de la Lune, le Soleil brûle la terre de la création, c'est à dire lui retire tous ses éléments humides, c'est à dire combustibles.
Si je peux me permettre, il y a un minimum d'effort de compréhension à fournir. Ce texte que tu cites est très clair:
"Dans le cas de la perte de frigidité de la Lune" : Il parle ici de la perte de la qualité froide du corps appelé "Lune".
"le Soleil brûle la terre de la création" : Le corps appelé "Soleil" est la cause de cette perte. Il cause une combustion d'une terre, ce qui peut signifier un corps solide (ni liquide, ni gazeux)
"c'est à dire lui retire tous ses éléments humides, c'est à dire combustibles." : Le Soleil enlève, grâce à ses qualités ardentes, l'humidité de la terre. Précision importante, cette humidité est la cause de la combustion des corps. L'union du Soleil et de la Lune viserait donc à atteindre une certaine incombustibilité.
Ici, je ne prends que le texte de Arale-senpai sans aucun jugement sur sa véracité (cela dit, j'ai cru comprendre des choses similaires)
Les qualités élémentaires doivent être comprises dans le contexte de leur écriture, et souvent, les anciens se référaient eux-même aux théories antiques sur cette question.
Tu pourrais regarder les notions de froid, de chaud, de sec et d'humide chez Aristote. Les quatre éléments devraient te guider vers les philosophes antiques, présocratiques et Platon.
Concernant le Soleil et la Lune, je me risque aussi à un développement, basé sur ma réflexion et mes lectures et en partie l'expérience, même si elle n'est pas spécifiquement alchimique. Ce n'est que l'état actuel de mon travail.
Deux corps ne peuvent interagir que s'ils possèdent des qualités communes. Par exemple, l'eau et l'huile ne se mélangent pas (ce n'est qu'un exemple) Par contre, s'ils partagent quelque chose, ils peuvent interagir. L'eau interagit avec l'huile par l'intermédiaire du savon car le savon est à la fois hydrophile (sympathie pour l'eau) et hydrophobe (antipathie pour l'eau) ainsi, les deux se mélangent. Attention, ce n'est qu'une image.
Ici, nous avons les symboles du Soleil et de la Lune. L'un est chaud et émetteur, l'autre est froid et réceptif. Mais ces concepts ne sont pas simplement symboliques, des vrais corps et de vraies opérations sont sous-entendues. La Lune possède en elle quelque chose qui lui permet d'interagir avec le Soleil, le Soleil et la Lune possèdent donc en partie la même nature. Pourtant, le Soleil est capable de brûler la Lune, de la pénétrer. Le Soleil possèderait donc une capacité de pénétration des corps et peut en extraire ce qu'il partage avec eux. Quelle est cette chose? Il s'agit de de quelque chose qualifié d'humide et de combustible.
Qu'est-ce que la combustibilité? C'est la capacité de brûler, nous retombons sur le raisonnement précédent et nous disposons également d'un test de vérification ainsi que d'une motivation pour effectuer cette opération.
Il s'agit ici d'ôter d'un corps qualifié de Lune, un corps passif, sa dimension combustible et humide par l'intermédiaire d'un corps d'une nature proche mais pénétrante. On peut donc penser qu'un tel corps ne brûlerait plus si l'opération était parfaitement réalisée.
On pourrait alors se poser les questions suivantes: Pourquoi essaierions-nous de retirer la combustibilité d'un corps? Comment se nomme ce qui est responsable de cette combustibilité? Quels sont les corps impliqués dans cette opération?
- Lys
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Re: Réflexion alchimique
Lun 4 Sep 2017 - 11:55
Bonjour Georges,
Mon propos portait principalement sur le flou artistique entretenu par Arale-Senpaï entre la Lune satellite et son archétype mercuriel.
Autant il me semble que ce flou est moins préjudiciable entre le Soleil étoile et son archétype, autant il me semble important de tracer une ligne nette pour la Lune... surtout que (d'après ma compréhension) selon les auteurs, il y a flou sur l'archétype même lunaire qui parfois peux être également soufreux... aaargh!
A mon sens, la Lune est belle et bien ACTIVE, tant le satellite que ses archétypes alchimiques!
D'où mon aversion pour cette "frigidité" EN TANT QUE QUALITÉ PRINCIPALE de la Lune, qui pour moi n'est pas adéquat tant pour le satellite que ses archétypes... Car cette qualité n'est pas intrinsèque, mais fragile, et doit être cultivée avec soin à l'instar de maman Nature.
Mais effectivement, la perte de cette fragile "frigidité" ferai retomber la Lune dans ses travers, telle la "prostituée" de Philalète...
Promis, ce n'est pas de la mauvaise volonté, et effectivement l'exercice n'est pas facile, (respect une fois de plus Arale-Senpaï), mais je reste en désaccord sur "l'enrobage" de ce point précis... tout du moins selon mon filtre de compréhension...
(Comment ça une tête de mule???)
Amicalement
Mon propos portait principalement sur le flou artistique entretenu par Arale-Senpaï entre la Lune satellite et son archétype mercuriel.
Autant il me semble que ce flou est moins préjudiciable entre le Soleil étoile et son archétype, autant il me semble important de tracer une ligne nette pour la Lune... surtout que (d'après ma compréhension) selon les auteurs, il y a flou sur l'archétype même lunaire qui parfois peux être également soufreux... aaargh!
Georges a écrit:Il s'agit ici d'ôter d'un corps qualifié de Lune, un corps passif, sa dimension combustible et humide par l'intermédiaire d'un corps d'une nature proche mais pénétrante.
A mon sens, la Lune est belle et bien ACTIVE, tant le satellite que ses archétypes alchimiques!
D'où mon aversion pour cette "frigidité" EN TANT QUE QUALITÉ PRINCIPALE de la Lune, qui pour moi n'est pas adéquat tant pour le satellite que ses archétypes... Car cette qualité n'est pas intrinsèque, mais fragile, et doit être cultivée avec soin à l'instar de maman Nature.
Mais effectivement, la perte de cette fragile "frigidité" ferai retomber la Lune dans ses travers, telle la "prostituée" de Philalète...
Promis, ce n'est pas de la mauvaise volonté, et effectivement l'exercice n'est pas facile, (respect une fois de plus Arale-Senpaï), mais je reste en désaccord sur "l'enrobage" de ce point précis... tout du moins selon mon filtre de compréhension...
(Comment ça une tête de mule???)
Amicalement
- Arale-senpaï
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Re: Réflexion alchimique
Ven 8 Sep 2017 - 3:34
Bonjour Lys, Georges,
La difficulté réelle consisterait peut-être à chercher en nous-mêmes tout ce qui est de soluble, bien compréhensible et salubre à communiquer selon nous, pour trouver l'occasion d'être guidés hors de nos blocages personnels, par une main tendue, un coup de pouce ou encore un index qui suggère une direction pour trouver un équilibre plus satisfaisant, et une certaine autonomie.
Travailler les textes philosophiques ne réclame pas seulement la lecture je trouve, mais aussi l'écriture, sacrée pour ce qu'elle représente aux yeux de ceux qui considèrent son pouvoir initiatique, et puisque je trouve normal pour des intendants ou prétendants à la philosophie d'Hermès, grand manitou de la communication et de la transmission, de l'imiter, j'ai trouvé ça aussi naturel de chercher à établir, ensemble, quelques liens basiques, sachant que le mieux que je puisse souhaiter, est d'avoir motivé un peu de confiance chez les "timides", et du courage dans leur recherche.
Si cela en effraie je l'ignore, je ne pense pas vraiment à ceux-là puisque notre démarche doit être fondée sur notre amour, ce qu'on a en commun, pas nos peurs! Comme tu le sais.
L'actif ne réagit pas avec son semblable actif, il réagit avec ce que l'on qualifie de passif dont l'activité est seulement négative mais également efficace.
C'est pourquoi nous ne pouvons supprimer la Lune, non seulement car elle est l'une des deux parties essentielles constituant la nature, ou la Terre, mais aussi car son absence ne nous apprendrait rien sur la réalité, puisqu'elle est présente, pâle, etc avec les caractéristiques que nous lui connaissons, et cela doit nous apprendre son origine et les causes de son lieu et état, pour développer de là, ce à quoi ressemblerait sans le pouvoir de congélation symbolisé à la Lune matricielle, notre Terre, elle ressemblerait au Soleil séminal, fluide et igné. Inversement sans Soleil, la Terre ressemblerait à la Lune, solide et congelée (tu repenses à ta Lune "soufreuse" hin? hin? ^^).
Ce n'est rien de moins que la Tetraktys appliquée à la philosophie chimique et sa recherche naturelle. La Lune apparait dès la première partition (bipartition), et son archétype peut aussi raisonnablement apparaitre dans une des nombreuses formes tripartites de l'unité (Soleil-Lune-Mercure).
Bien que l'alchimie opérative fonctionne par la nature créée, elle part de ces principes naturels logés dans les composés pour leur faire remonter le cours du temps et former le chaos primordial. De ce chaos, elle tire la lumière qu'elle sépare des ténèbres, sans aide de l'art. L'art blanchit ces ténèbres changées en terre pure, fertile, et naturellement propre à incuber la lumière intelligente.
Le principe lunaire, comme les autres, est une vue d'esprit qui correspond à une multitude de réalités toutes lesquelles répondent uniquement à une manifestation de l'un de deux ou trois aspects du tout.
On y devine bien tôt les principes et les éléments. C'est une bonne raison de lire la Nature Dévoilée, et certainement la raison véritable pour laquelle ce traité a été si souvent conseillé.
Une fois ces qualités ordonnées par notre intelligence, il n'y a plus aucune peine à reconnaitre les signatures de ces qualités lorsqu'on fait l'expérience sensible de leurs unions et séparations naturelles et artificielles, ainsi que nous n'avons plus aucune peine non plus à dériver d'elles les diverses imperfections, ou altérations, résultant de la variété de leurs mélanges.
Ces questions concernant le principe de la combustibilité et de l'incombustibilité sont primordiales. Le combustible ne l'est qu'au regard de la présence du principe volatil, tandis que l'incombustible ne subit pas de séparation sur le feu.
Le soufre blanc ou rouge est incombustible, on tire du soufre blanc une eau sèche ou un sel blanc ainsi qu'un mercure saturé dudit sel, par le mercure volatil principe combustible. De ce mercure salin et du soufre rouge on tire un mercure rouge.
Toutes ces unions de principes entre eux, dès lors qu'ils ne sont pas tout à fait blanc ou rouge et tout à fait secs, sont de fait combustibles, puisque les mettre sur le feu les séparerait de leur humidité. La longueur de rétention de l'humide spirituel par le corps grave sur le feu figure la fixité de son sel et la longueur de la combustion, c'est à dire de la vie rotative, jusqu'à la pétrification, l'incombustion et l'inaltération.
Dans l'exemple plus haut, le soufre rouge est incombustible, ce qui signifie que le seul combustible volatil ni le feu ne peuvent l'altérer. Le soufre blanc étant moins mature et plus propre à se réincruder, fournit au combustible volatil une âme incombustible, fort frigide et ainsi propre à rendre l'incombustible soufre rouge, combustible et contrarier sa nature chaude et sèche, pour un cycle d'altération multipliant la qualité de son corps, et quantité de son esprit. Cela forme d'autres feux bien-sûr, qui sont des eaux pour la plupart.
Certaines combustions sont violentes, d'autres douces, les douces sont plus proche de la perfection et quintessence des deux principes contraires mis en présence. La violente nécessite une essence contraire et une forme proche (sèche) des deux constituants, tandis que la douce réclame une essence semblable et une forme contrariante des deux principes. La violente met en présence deux corps qui s'enflamment spontanément par un "feu" extérieur (autrement dit un combustible) tandis que la douce met en présence deux corps qui, étant tout "feu", se mêlent amiablement.
J'espère avoir rassuré Lys sur la frigidité belle et bien active de la Lune. Surtout qu'un principe est toujours actif!
Bien à vous! (=
Je pense que ce débridage permet la formation de nobles scories, qui s'expriment, se purgent de nous, sont formées en nous, formulées et portées en surface du secret de notre être essentiel, dans le but d'être finalement éprouvées par les vicissitudes extérieures, allant de l'action et son heurt à nos propres expériences sensibles, au langage et le jugement qu'autrui exprime par une formulation disconvenante à la nôtre.Lys a écrit :
Je comprend la démarche de "débridage", mais je crains que cela n'effraie plus qu'autre chose car difficile d'être au niveau... mais cela ne veux pas dire que je pense que c'est vain!!!
Je continue le débat pour le plaisir car effectivement nous sommes d'accord sur le fond
La difficulté réelle consisterait peut-être à chercher en nous-mêmes tout ce qui est de soluble, bien compréhensible et salubre à communiquer selon nous, pour trouver l'occasion d'être guidés hors de nos blocages personnels, par une main tendue, un coup de pouce ou encore un index qui suggère une direction pour trouver un équilibre plus satisfaisant, et une certaine autonomie.
Travailler les textes philosophiques ne réclame pas seulement la lecture je trouve, mais aussi l'écriture, sacrée pour ce qu'elle représente aux yeux de ceux qui considèrent son pouvoir initiatique, et puisque je trouve normal pour des intendants ou prétendants à la philosophie d'Hermès, grand manitou de la communication et de la transmission, de l'imiter, j'ai trouvé ça aussi naturel de chercher à établir, ensemble, quelques liens basiques, sachant que le mieux que je puisse souhaiter, est d'avoir motivé un peu de confiance chez les "timides", et du courage dans leur recherche.
Si cela en effraie je l'ignore, je ne pense pas vraiment à ceux-là puisque notre démarche doit être fondée sur notre amour, ce qu'on a en commun, pas nos peurs! Comme tu le sais.
Si le froid est l'absence de chaleur (fluide de nature), alors la chaleur est l'absence de froid (matière de nature), et nature ici est le champs de tension, d'adhérence, ou lieu terrestre d'équilibre entre ces deux agents primordiaux de la création, le Soleil et la Lune, originels du Chaos, sortis de lui par le Verbe en forme de Lumière et de Ténèbres.Tu retombes exactement dans le même travers ambigu que "supra"
L'emploi de l'archétype ici est tellement ambigu que cela ne peux qu'enduire d'erreur... Pour reprendre Einstein et Boltzman, le froid n'est que l'absence de chaleur!
Exercice de pensée:
Supprimons la lune... cela ne supprimera pas les cycles chaud/froid du à la rotation de la Terre sur elle-même.
En revanche, cela supprimera les cycles des marées (pour n'en citer qu'un!)
Donc en donnant la frigidité comme qualité PRINCIPALE à la lune, à mon sens, tu occultes ses propriétés IMPORTANTES!!!
L'actif ne réagit pas avec son semblable actif, il réagit avec ce que l'on qualifie de passif dont l'activité est seulement négative mais également efficace.
C'est pourquoi nous ne pouvons supprimer la Lune, non seulement car elle est l'une des deux parties essentielles constituant la nature, ou la Terre, mais aussi car son absence ne nous apprendrait rien sur la réalité, puisqu'elle est présente, pâle, etc avec les caractéristiques que nous lui connaissons, et cela doit nous apprendre son origine et les causes de son lieu et état, pour développer de là, ce à quoi ressemblerait sans le pouvoir de congélation symbolisé à la Lune matricielle, notre Terre, elle ressemblerait au Soleil séminal, fluide et igné. Inversement sans Soleil, la Terre ressemblerait à la Lune, solide et congelée (tu repenses à ta Lune "soufreuse" hin? hin? ^^).
C'est très gentil, et pour ce qui est de l'aspect "piégeux", je vais y venir, j'ai lu chez Georges l'explication de ce piège, que je développerai sous la citation ci-dessous. Amicalement!Je comprends bien où tu veux en venir, mais même si c'est bien écrit, je trouve que cela est fort piégeux... D'autant plus que tout le reste est tellement clair, que cette redondance ne fait qu'embrouiller (selon moi bien sûr)!
Pour finir, comprends bien que je critique des cacahuètes d'un texte que je n'aurai jamais été fichu d'écrire...
Amicalement
Voici l'explication de beaucoup de malentendus, lorsque le choix que les auteurs font de telle ou telle manière d'exprimer l'objet, tous n'auront pas pris tout à fait le même positionnement ni exercé les mêmes libertés et choix de langage, et quoiqu'ils puissent tous se contrarier selon l'apparence, ils disent vrai et sont absolument entendus sur l'objet traité par eux lorsque leur langage entier est étudié. La relativité des principes entre eux les détermine, et si l'unité du tout exprimé est bipartite, tripartite, quadripartite, la solution du problème de cette partition ne dépend que de ce que l'on peut dériver la première de la seconde, et ainsi de suite.Georges a écrit:Les qualités élémentaires doivent être comprises dans le contexte de leur écriture, et souvent, les anciens se référaient eux-même aux théories antiques sur cette question.
Ce n'est rien de moins que la Tetraktys appliquée à la philosophie chimique et sa recherche naturelle. La Lune apparait dès la première partition (bipartition), et son archétype peut aussi raisonnablement apparaitre dans une des nombreuses formes tripartites de l'unité (Soleil-Lune-Mercure).
Bien que l'alchimie opérative fonctionne par la nature créée, elle part de ces principes naturels logés dans les composés pour leur faire remonter le cours du temps et former le chaos primordial. De ce chaos, elle tire la lumière qu'elle sépare des ténèbres, sans aide de l'art. L'art blanchit ces ténèbres changées en terre pure, fertile, et naturellement propre à incuber la lumière intelligente.
Le principe lunaire, comme les autres, est une vue d'esprit qui correspond à une multitude de réalités toutes lesquelles répondent uniquement à une manifestation de l'un de deux ou trois aspects du tout.
Je profite de ce commentaire pour signaler que Philysos a conseillé un auteur qui vaut le détour sur la question des Éléments, il s'agit de "de Respour", je recommande son traité également "Rares Expériences..".Georges a écrit:Tu pourrais regarder les notions de froid, de chaud, de sec et d'humide chez Aristote. Les quatre éléments devraient te guider vers les philosophes antiques, présocratiques et Platon.
Ce sont là de bons raisonnements et beaucoup d'auteurs nous invitent à la réflexion, philosophique, de principes, éléments, de planètes, etc, etc, toutefois le vocabulaire qui détermine chimiquement les qualités de ces corps (pour rassurer un chercheur du 21ème siècle sur ses matières envisagées) n'est rien qu'un simple calquage des principes de la philosophie hermétique, où la base minérale est le chaos des qualités unies, l'alcalinité saline végétable préfigure les qualités lunaires, l'acidité sulfureuse animale les qualités solaires, et la volatilité universelle les qualités mercurielles.Concernant le Soleil et la Lune, je me risque aussi à un développement. (...)
Qu'est-ce que la combustibilité? C'est la capacité de brûler, nous retombons sur le raisonnement précédent et nous disposons également d'un test de vérification ainsi que d'une motivation pour effectuer cette opération.
Il s'agit ici d'ôter d'un corps qualifié de Lune, un corps passif, sa dimension combustible et humide par l'intermédiaire d'un corps d'une nature proche mais pénétrante. On peut donc penser qu'un tel corps ne brûlerait plus si l'opération était parfaitement réalisée.
On pourrait alors se poser les questions suivantes: Pourquoi essaierions-nous de retirer la combustibilité d'un corps? Comment se nomme ce qui est responsable de cette combustibilité? Quels sont les corps impliqués dans cette opération?
On y devine bien tôt les principes et les éléments. C'est une bonne raison de lire la Nature Dévoilée, et certainement la raison véritable pour laquelle ce traité a été si souvent conseillé.
Une fois ces qualités ordonnées par notre intelligence, il n'y a plus aucune peine à reconnaitre les signatures de ces qualités lorsqu'on fait l'expérience sensible de leurs unions et séparations naturelles et artificielles, ainsi que nous n'avons plus aucune peine non plus à dériver d'elles les diverses imperfections, ou altérations, résultant de la variété de leurs mélanges.
Ces questions concernant le principe de la combustibilité et de l'incombustibilité sont primordiales. Le combustible ne l'est qu'au regard de la présence du principe volatil, tandis que l'incombustible ne subit pas de séparation sur le feu.
Le soufre blanc ou rouge est incombustible, on tire du soufre blanc une eau sèche ou un sel blanc ainsi qu'un mercure saturé dudit sel, par le mercure volatil principe combustible. De ce mercure salin et du soufre rouge on tire un mercure rouge.
Toutes ces unions de principes entre eux, dès lors qu'ils ne sont pas tout à fait blanc ou rouge et tout à fait secs, sont de fait combustibles, puisque les mettre sur le feu les séparerait de leur humidité. La longueur de rétention de l'humide spirituel par le corps grave sur le feu figure la fixité de son sel et la longueur de la combustion, c'est à dire de la vie rotative, jusqu'à la pétrification, l'incombustion et l'inaltération.
Dans l'exemple plus haut, le soufre rouge est incombustible, ce qui signifie que le seul combustible volatil ni le feu ne peuvent l'altérer. Le soufre blanc étant moins mature et plus propre à se réincruder, fournit au combustible volatil une âme incombustible, fort frigide et ainsi propre à rendre l'incombustible soufre rouge, combustible et contrarier sa nature chaude et sèche, pour un cycle d'altération multipliant la qualité de son corps, et quantité de son esprit. Cela forme d'autres feux bien-sûr, qui sont des eaux pour la plupart.
Certaines combustions sont violentes, d'autres douces, les douces sont plus proche de la perfection et quintessence des deux principes contraires mis en présence. La violente nécessite une essence contraire et une forme proche (sèche) des deux constituants, tandis que la douce réclame une essence semblable et une forme contrariante des deux principes. La violente met en présence deux corps qui s'enflamment spontanément par un "feu" extérieur (autrement dit un combustible) tandis que la douce met en présence deux corps qui, étant tout "feu", se mêlent amiablement.
J'espère avoir rassuré Lys sur la frigidité belle et bien active de la Lune. Surtout qu'un principe est toujours actif!
Bien à vous! (=
- Georges
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Re: Réflexion alchimique
Ven 8 Sep 2017 - 13:13
Merci pour tes indications Arale-senpai. C'est vrai que "Les rares expériences sur l'esprit minéral" de Respour a souvent été cité mais je ne l'ai pas encore lu.
- Arale-senpaï
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Re: Réflexion alchimique
Ven 8 Sep 2017 - 20:53
Merci à toi pour ta participation Georges, les Rares Expériences pour les éléments, le reste à mon goût est peu mémorable, tout du moins à inclure dans sa longue liste de lecture..
- Lys
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 1:26
Bonjour,
Je suis désolé de déterrer une « vieille » discussion… Je prend toujours une sueur froide dès qu'un auteur utilise l'archétype lunaire!
Tout d’abord je pense avoir mieux cerné ton « champ lexical » lunaire de ce texte à la lumière de la dernière réponse à Georges qui m'avait échappée :
Par contre, maintenant, je tique sur l’association récurrente de la lune au règne « végétable »…
=> faut-il entendre naturante ? analogiquement à la croissance végéta(b)le ?
Tant que je suis là, quelques questions subsidiaires:
Par « en puissance », pourrait-on entendre infusés (ou encore canoniques)?
Merci
Je suis désolé de déterrer une « vieille » discussion… Je prend toujours une sueur froide dès qu'un auteur utilise l'archétype lunaire!
Tout d’abord je pense avoir mieux cerné ton « champ lexical » lunaire de ce texte à la lumière de la dernière réponse à Georges qui m'avait échappée :
Arale-Senpaï a écrit:l'alcalinité saline végétable préfigure les qualités lunaires, l'acidité sulfureuse animale les qualités solaires, et la volatilité universelle les qualités mercurielles.
Par contre, maintenant, je tique sur l’association récurrente de la lune au règne « végétable »…
=> faut-il entendre naturante ? analogiquement à la croissance végéta(b)le ?
Tant que je suis là, quelques questions subsidiaires:
Arale-Senpaï a écrit:Un mâle minéral sera communément basique et sec dans l'apparence, acide et gras dans sa puissance, tandis que la femelle sera plutôt terrestre, livide et acide dans l'apparence, alcaline et savonneuse en puissance
Par « en puissance », pourrait-on entendre infusés (ou encore canoniques)?
Pourrait-on voir ici les terrestres épousailles ayant pour témoin la voute céleste constellée? (à renverser...)Arale-Senpaï a écrit:Le règne végétable est l'occasion de renverser le dernier, par la spiritualisation et la compaction que reçoit sa meilleure terre (minérale mercurielle à la femelle et métallique sulfureuse au mâle) dans le vaisseau naturelle le plus propre à symboliser la volonté que la terre a de boire, le "bois".
Merci
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 12:51
pour rire ...
l'oeil doit ,Egyptien représentait le Soleil...volonté .;agir .;création ...
l'oeil gauche = la Lune ...la réflexion .la pensée ..
comme quoi ..car chaque orifice de la tête , était une "porte" .... .....entendre ,voir etc ....
l'oeil doit ,Egyptien représentait le Soleil...volonté .;agir .;création ...
l'oeil gauche = la Lune ...la réflexion .la pensée ..
comme quoi ..car chaque orifice de la tête , était une "porte" .... .....entendre ,voir etc ....
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 12:53
re..lorsque je parle des "Egyptiens",je ne parle pas de l'Egypte Romaine , mais l'"ancienne" !!!!
- Georges
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 14:18
Coucou Lys,Lys a écrit:
Par contre, maintenant, je tique sur l’association récurrente de la lune au règne « végétable »…
=> faut-il entendre naturante ? analogiquement à la croissance végéta(b)le ?
Je tente une réponse sans me substituer à arale-senpai.
Il y a trois phase dans l'oeuvre parfois nommées végétable, minérale et animale.
La phase végétable viserait l'obtention du Mercure Sublimé, qui grandit tel un arbre dans la Terre dont il est issu. Selon ce que je comprend, cette croissance vise l'obtention d'un corps Mercuriel, contenant un Soufre intérieur conféré par la Terre puis par le Ciel. Il est blanc, cristallin et porte la force du Soufre telle la Lune qui est blanche mais transmet les rayons solaires par réflexion.
Lys a écrit:Par « en puissance », pourrait-on entendre infusés (ou encore canoniques)?
Je pense qu'il s'agit là de la différence entre les termes "essence" = de la nature de, "puissance" = présent mais non manifesté (puissance est un possibilité et n'est possible que ce qui est déjà présent) et enfin "en acte" = matérialisé.
Ici, les qualités du Soufre sont présentes car le Mercure possède la graisse de la Terre, puis lors du second oeuvre, du Ciel mais non encore manifestées. Le Soufre est donc là en puissance. Sa manifestation se ferra plus tard lorsque l'esprit revêtira un corps de la même nature que lui au cours de la coction.
Bonjour Loup,
L'attribution de l'oeil droit au Soleil et le gauche à la Lune est aussi présent dans les textes d'astrologie. Je pense que c'est d'ailleurs important lorsque l'on cherche à comprendre plus finement certains aspects.
Mais au vu de tes différentes interventions, n'envisagerais-tu pas un rôle de l'alchimiste sur la matière qui s'effectuerait par ses yeux (entre autre j'imagine)?
Je n'adhère pas forcément à cela mais j'ai l'impression que c'est ce que tu dis?
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 18:29
merci Georges,mais non..je voulais "montrer" l'énorme différence qui pourait exister entre l'explication rationnelle (mental )
et la possibilité qu'il y est une autre 'vision" , donc une approche toute "irrationnelle "(pour les tenants du mot ) ayant une autre approche et tenant compte d'une autre réalité ... en fait ,chez ces "anciens" ,tout allait par DEUX..car ils considéraient qu'il y avait DEUX MONDE ..le visible (oeil gauche) et la matière (oeil droit )...ce n'était qu'un des nombreux exemples de se type ,qui fait que les "anciens" tenant de l'Alchimie Opérative (jusqu'au 15eme +ou-) avaient un "language" VIVANT,donc encodé ....un peux comme la Bible ,surtout ou il est spécifié ....que ceux qui ont des oreilles ENTENDENT ....
et la possibilité qu'il y est une autre 'vision" , donc une approche toute "irrationnelle "(pour les tenants du mot ) ayant une autre approche et tenant compte d'une autre réalité ... en fait ,chez ces "anciens" ,tout allait par DEUX..car ils considéraient qu'il y avait DEUX MONDE ..le visible (oeil gauche) et la matière (oeil droit )...ce n'était qu'un des nombreux exemples de se type ,qui fait que les "anciens" tenant de l'Alchimie Opérative (jusqu'au 15eme +ou-) avaient un "language" VIVANT,donc encodé ....un peux comme la Bible ,surtout ou il est spécifié ....que ceux qui ont des oreilles ENTENDENT ....
- kerdanec
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 19:27
Loup,
Ce que tu viens de nous dire n'est pas con!
Jean-Pierre Petit a développé une théorie qu'il appelle Janus, un univers à deux feuillets,
L'anti-univers serait peuplé d'anti-matière de masse négative., cela explique tous les phénomènes observés relatifs à la masse manquante, l'acceleration de l'expansion...
https://www.youtube.com/watch?v=MwKT9XqbCI8&t=12s
Il y a une trentaine de vidéo sexplicatives!
Ce que tu viens de nous dire n'est pas con!
Jean-Pierre Petit a développé une théorie qu'il appelle Janus, un univers à deux feuillets,
L'anti-univers serait peuplé d'anti-matière de masse négative., cela explique tous les phénomènes observés relatifs à la masse manquante, l'acceleration de l'expansion...
https://www.youtube.com/watch?v=MwKT9XqbCI8&t=12s
Il y a une trentaine de vidéo sexplicatives!
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 23:16
c'est pour cela que JE SAIS que cet "oeuvre" peux se défentre TOUT SEUL ....je ne peux en dire plus ....les "anciens" avaient des connaissances que l'homme dit moderne a perdu ..et pour les retrouver , les vrais bases de l'Alchimie doivent être comprisent ..en fait la Nature ....je suis depuis des années en "contact" avec la "Nature".;elle m'a tout apprise , tout REDONNE....Car l'une des propriété est de se RAPPELER ,d'ou l'"immortalité" ....garde le en mémoire ...
- Arale-senpaï
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Re: Réflexion alchimique
Jeu 1 Fév 2018 - 23:49
Bonsoir Lys,Lys a écrit:Je suis désolé de déterrer une « vieille » discussion… Je prend toujours une sueur froide dès qu'un auteur utilise l'archétype lunaire!
Ça doit être souvent si tu lis les traités alchimiques !
À archétype froid, sueur froide en même temps hehe
Je pense répondre à cela lorsque je dis que le règne végétal concerne la variété des sels des plus fixes aux plus volatils avec tous les effets conséquents de la nature saline. Non ?Lys a écrit:Par contre, maintenant, je tique sur l’association récurrente de la lune au règne « végétable »…
=> faut-il entendre naturante ? analogiquement à la croissance végéta(b)le ?
Tout autant que les corps consistent de matière et de forme, ils consistent aussi d'extérieur et d'intérieur comme d'acte et de puissance.Lys a écrit:Tant que je suis là, quelques questions subsidiaires:
Par « en puissance », pourrait-on entendre infusés (ou encore canoniques)?
La puissance suppose la privation de forme pour en produire une qu'elle n'était encore qu' "en puissance".
Note le lien entre puissance et l'image du puits, ta puissance devient ta puisance, cad ton aisance à puiser.
Pourquoi pas !Lys a écrit:Pourrait-on voir ici les terrestres épousailles ayant pour témoin la voute céleste constellée? (à renverser...)
Loup témoigne le plus souvent pour une dimension initiatique importante dans la recherche "alchimique".
Bien à vous
- Lys
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Re: Réflexion alchimique
Ven 2 Fév 2018 - 21:58
Bonjour,
(et désolé pour le jeu de mot à 2 balles...)
Merci pour la réponse... pour reprendre mes termes,"en puissance" est donc prêt à infuser..
Loup,
c'est fou comme je peux être 100% d'accord sur un message, et 0% le message suivant...
Effectivement, Mais je me soigne! :-)Arale-Senpaï a écrit:Ça doit être souvent si tu lis les traités alchimiques !
À archétype froid, sueur froide en même temps hehe
(et désolé pour le jeu de mot à 2 balles...)
Georges a écrit:Ici, les qualités du Soufre sont présentes car le Mercure possède la graisse de la Terre, puis lors du second oeuvre, du Ciel mais non encore manifestées. Le Soufre est donc là en puissance. Sa manifestation se ferra plus tard lorsque l'esprit revêtira un corps de la même nature que lui au cours de la coction.
Arale-Senpaï a écrit:Note le lien entre puissance et l'image du puits, ta puissance devient ta puisance, cad ton aisance à puiser.
Merci pour la réponse... pour reprendre mes termes,"en puissance" est donc prêt à infuser..
Loup,
c'est fou comme je peux être 100% d'accord sur un message, et 0% le message suivant...
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Ven 2 Fév 2018 - 23:37
je ne m'interresse pas a l'homme ,mais a son message du moment ..je ne varie pas ..c'est vos dires qui bifurques ,car vous vous appuyez sur des mots dont les deffinitions changent en fonction de l'auteur .;désolé ...
- kerdanec
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Re: Réflexion alchimique
Sam 3 Fév 2018 - 1:13
Je voudrais faire un petit rappel.
L'alchimie je crois est à la base de toutes les découvertes de ces deux derniers siècles.
C'est la recherche folle et passionnée des souffleurs, archimistes, spagyristes et autres alchimistes qui a fait progresser les connaissances scientifiques dans pratiquement tous les domaines, le verre, la métallurgie, les pigments, la porcelaine, la pharmacopée et la chimie.
Cela n'a pu être possible que par la recherche matérielle, peut être motivée par un aspect spirituel ou religieux, mystique parfois, mais en définitive à quoi à abouti cette "sacré soif de l'or"?
- A la découverte du phosphore, la mise en évidence des gaz, l'amélioration des techniques métallurgiques, à l'invention de tout un matériel de laboratoire, alambics, ballons, creusets, fourneaux, pour finalement déboucher sur les toutes premières théories à la base de la chimie et de la physique, Lavoisier, Avogadro, Bernouilli... pour ne citer que les premiers vrais scientifiques.
Je crois que l'alchimie a fini par devenir une sorte de religion pratiquée par des sectes ou groupes mystiques qui se sont totalement éloignées du but initial.
Moi mon but était et reste la compréhension des procédés mis en oeuvre pour atteindre un vieux rêve chimérique.
Quand je parles des procédés, c'est qu'il y pratiquement autant de procédés que d'alchimistes.
Les alchimistes étaient détenteurs de secrets, certes, mais ces secrets ne leur permettaient assurément pas de fabriquer de l'or, sauf des or frelatés.
Cela n'empêche pas certains alchimistes d'avoir été de véritables savants, Geber, Basile Valentin, Paracelse...
Alors pourquoi ces chamailleries?
Si on me trouve agressif, malpoli, prétentieux, qu'on me le dise, je m'éclipserai comme l'a fait Henri.
Je rappelle que si tout le monde parlait le même langage ou avait la même opinion sur tout et n'importe quoi, le forum ne servirait strictement à rien.
L'alchimie je crois est à la base de toutes les découvertes de ces deux derniers siècles.
C'est la recherche folle et passionnée des souffleurs, archimistes, spagyristes et autres alchimistes qui a fait progresser les connaissances scientifiques dans pratiquement tous les domaines, le verre, la métallurgie, les pigments, la porcelaine, la pharmacopée et la chimie.
Cela n'a pu être possible que par la recherche matérielle, peut être motivée par un aspect spirituel ou religieux, mystique parfois, mais en définitive à quoi à abouti cette "sacré soif de l'or"?
- A la découverte du phosphore, la mise en évidence des gaz, l'amélioration des techniques métallurgiques, à l'invention de tout un matériel de laboratoire, alambics, ballons, creusets, fourneaux, pour finalement déboucher sur les toutes premières théories à la base de la chimie et de la physique, Lavoisier, Avogadro, Bernouilli... pour ne citer que les premiers vrais scientifiques.
Je crois que l'alchimie a fini par devenir une sorte de religion pratiquée par des sectes ou groupes mystiques qui se sont totalement éloignées du but initial.
Moi mon but était et reste la compréhension des procédés mis en oeuvre pour atteindre un vieux rêve chimérique.
Quand je parles des procédés, c'est qu'il y pratiquement autant de procédés que d'alchimistes.
Les alchimistes étaient détenteurs de secrets, certes, mais ces secrets ne leur permettaient assurément pas de fabriquer de l'or, sauf des or frelatés.
Cela n'empêche pas certains alchimistes d'avoir été de véritables savants, Geber, Basile Valentin, Paracelse...
Alors pourquoi ces chamailleries?
Si on me trouve agressif, malpoli, prétentieux, qu'on me le dise, je m'éclipserai comme l'a fait Henri.
Je rappelle que si tout le monde parlait le même langage ou avait la même opinion sur tout et n'importe quoi, le forum ne servirait strictement à rien.
- Loup
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Re: Réflexion alchimique
Sam 3 Fév 2018 - 13:30
bj..d'ou la question..pourquoi ont ils (pratiquement) tous échoués ???? on se cache le "lièvre" ??? ..la "matière" a été "tripotée" en tous sens depuis des lustres ..A part des "particuliers" ( il faut déja les réaliser !!!) ... certains y ont laissés la santé ou la conscience .. Même les procédés de l'or (dit potable,de part sa couleur) ne sont que des "artefacts"..nous sommes ,actuellement, dans la chimie la plus courante ...C'est de l'Alchimie qu'il est question,lorsque je parle de disparition progressive ... Sectes ou pas Sectes , "ils" se sont refermés sur eux ..pour leur propres biens....devenue matérialiste,cette société n'est plus un lieu sur ....Déja Canseliet le prévoyait ...Quand aux "remèdes" , ils existent de tout temps ..il suffit de les ramasser ...
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