Fleur rouge, Fleur blanche

Rappel du premier message :

bonjour !


je voulais dire à cette assemblée que je n'ai rien à me reprocher

au contraire je pense que j'ai été utile  à certaines personnes

qui maintenant sont très heureuses et travaillent en silence .

la seul chose  que je préserve  c'est le grand œuvre car il serait

dangereux de le révéler . cela ne c'est jamais fait  ni entre maître

élève .

la où j'ai été plus prolixe c'est dans les opérations d'extractions

des soufres et mercures des métaux .

cela demande une connaissance approfondit et un savoir aux niveau des manipulations  on ne s'improvise pas iathrochimiste .

c'est au bout de trente années de pratique que j'ai pu savoir extraire le soufre de l'argent  .

si l'on ne découvre pas les tours de mains nécessaires on reste dans le dédale .  cette extraction est aussi difficile que l'obstension du mercure animé .

il ne faut pas rêver:  pontanus a refait l'opération deux cent fois sans pourvoir la réussir  philalèthe de même à passé des nuits sans dormir pour réussir l'opération de même que cyliani .

on peut rester des années devant cette porte .

le travaille sur les plantes est beaucoup plus facile cela permet d'apprendre à manipuler  et souvent cela n'est pas dangereux .

le travail du métal est difficile et très dangereux il faut être équipé
en protection pour ne pas s'empoisonner  . 

c'est par rapport à mon expérience que je proposais à laborotin
et à lecte  car il ont entre eux des ressemblances de perceptions

de m'exposer théoriquement leur perception de l'alchimie pratique
et là on aurai pu de manière positive avancé et en faire profiter

les débutants car qu'on le veuille ou non, il existe des personnes expérimentés et celles qui ne le sont pas ; cela n'est pas

une auto proclamation mais une évolution normale qui n'a rien à
voir avec un égo démesuré mais qui résulte du bénéfice d'un travail .

j'ai tellement penné  dans ce domaine pendant toutes ces années

que la moindre des choses c'est de pouvoir être utile à mon prochain .

que sommes nous au juste un moins que rien .   

laissons donc dieu décider de ses élus   . avoir la pierre c'est d'être

le gardien d'une tradition spirituelle dont la chaine ne c'est jamais
interrompu de maître à élève .   

HENRI

Bonsoir,

J'ai pris le temps de lire tous les messages de henri et de compiler ceux en lien avec le sujet qui nous occupe, à savoir Fleur rouge et Fleur blanche.

J'espère que l'initiative n'offusquera personne, auquel cas, pardonnez ma maladresse, et supprimez le présent message.

Je vous livre donc ci-après cette compilation :

henri a écrit:Ce n'est pas parce que tu as les deux fleurs que tu vas réussir. L'homme du petit paysan se plaint de cette conjonction.

Cyliani aussi en parle mais il est très envieux. Car la fleur rouge et la fleur blanche ne se mélangent pas et c'est là que beaucoup n'ont pas franchit cet obstacle car effectivement, il faut connaître le tour de mains sans cela c'est impossible.

henri a écrit:C'est simple : le soufre qui est la fleur rouge doit s'extraire de la fleur blanche. La fleur rouge est le jus de la fleur blanche donc on doit conjoindre la fleur blanche à la fleur rouge. Ce sont le deux dragons de Flamel, l'acier et l'aimant de Philalèthe.

Voilà se que nous dit Philalèthe :

"Cependant notre or qui est nécessaire à notre œuvre est de deux natures. L 'une portée à maturité fixe est le laiton rouge dont le cœur ou centre est un feu pur... Cet or dans notre œuvre joue le rôle du mâle. On l'unit à notre Or blanc plus cru tenant lieu de semence féminine."

henri a écrit:Philalthe nous dit : notre or nécessaire à notre œuvre est de deux natures. L'une portée à maturité, fixe, est le laiton rouge dont le cœur ou centre est un feu pur ...cet or, dans notre œuvre joue le rôle du mâle. On l'unit à notre or blanc plus cru (notre second or moins cuit que le précédent) tenant lieu de semence féminine, avec lequel il se conjoint et où il dépose son sperme … lisez la suite !!!!

Ici l'or blanc est le mercure philosophique et le laiton rouge est le soufre philosophique. Ce sont la fleur blanche et la fleur rouge du petit paysan. Ce sont aussi l'homme rouge et la femme blanche du Trévisan.

Attention le mercure philosophique est le résultat d'un premier œuvre. Ici Philalethe parle du second œuvre.

henri a écrit:Si tu analyse le petit paysan qu'est-ce qu'il t'enseigne de clair ? Et bien c'est la formation des métaux au sein de la terre. Tant que tu n'as pas compris cela tu ne pourras pas avancer.

Il parle de deux fleurs mais il ne dit rien sur les premières opérations. Ces deux fleurs c'est déjà le résultat après le deuxième œuvre. Car tout d'abord il faut faire les sublimations. La fleur blanche est le résultat de cette fameuse sublimation qui n'en est pas une car sublimer veux dire rendre sublime.

henri a écrit:L'auteur des récréations hermétiques te parles d'un sel métallique qui a l'apparence d'un sel mais ce n'est pas un sel commun. Rappelles-toi ce que dit le Cosmopolite : "Le sel des métaux est la pierre des philosophes"

Ce sel des métaux c'est l'Azot. Il est blancheur de neige. Ce n'est donc pas de la potasse ni du soufre.

S’il est blancheur de neige c'est qu'il est pur et cela est la grande difficulté pour arriver jusqu'au cœur du métal pour en extraire le mercure philosophique.

Cet Azot est la fleur blanche du petit paysan. C'est l'eau sèche ne mouillant pas les mains de Cyliani et du Cosmopolite dans sa parabole.

henri a écrit:Les deux mercures du Trévisan proviennent du mercure philosophique. L'un c'est la fleur rouge et l'autre la fleur blanche. Le mercure sulfureux est la fleur rouge et le mercure coagulé est la fleur blanche.

Cela n'a rien à voir avec le sulfure de mercure.

henri a écrit:La fleur rouge est la partie fixe car elle est plus cuite que la blanche qui est naturellement plus volatile puisqu'elle est moins fixée.

"Or comme les vapeurs vénéneuses furent retirées de la Pierre, nos deux fleurs parurent, ainsi que notre Paysan l’avait dit, poussant belles, et doucement toutefois. J’aperçus plus tôt la blanche, la rouge n’étant pas encore parvenue à son degré." La cassette du petit paysan.

henri a écrit:L'Alchimie utilise un mercure philosophique dont la pureté est inégalable ce mercure philosophique est blancheur de neige et c'est la fleur blanche du petit paysan. La rouge est issue du mercure philosophique. Elle est rouge car elle est plus cuite.

Le Trévisan nous dit que la première matière est obtenue en unissant le mercure coagulé et le mercure sulfureux.

C'est bien à partir du mercure philosophique ou animé l'eau sèche ne mouillant pas les mains que le soufre est extrait.

henri a écrit:La fleur rouge provient de la fleur blanche.

henri a écrit:L'auteur du petit paysan parle de ces deux fleurs. L'une est blanche et l'autre est rouge, et c'est à partir de l'acquisition de ces deux fleurs que tu obtiendras la première matière des métaux. Je dis des métaux et non des sels de potasse comprends-moi.

La conjonction de ces deux fleurs est le deuxième travail. La première partie n'a jamais été détaillée comme l’a fait Philalethe. Limojon de saint Didier en a parlé mais de manière très obscure pour obtenir ces deux mercures flamel et ryplé l'ont signalé aussi.

Ces deux fleurs sont donc le soufre et le mercure des métaux.

Bonsoir,

Je trouve que c'est pas une mauvaise initiative !

Merci pour cette compil. FilsDD

Si je puis me permettre un conseil ce serai de bien différencier les différentes conjonctions

dans l’œuvre, donc de ne pas commettre l'erreur de conjoindre deux soufres, toujours blanc
pour l'un et toujours rouge pour l'autre ce serai contre nature puisque par définition un soufre
est toujours mâle qu'il soit blanc ou rouge.

Pour bien me comprendre il faut saisir la double nature du Mercure comme également savoir
pourquoi on imbibe avec un mercure blanc pour le blanc et rouge pour le rouge. Je ne vous
embrouillerai pas ici avec le massacre des saints innocents de Flamel.

Peut-être également faut-il se pencher avec son grand nez sur la première planche de Basile
Valentin et se méfier des extraits sortis de leur contexte. Les deux fleurs du Petit Paysan se
verraient, peut-être, je dis bien peut-être, prendre une autre tournure.

Merci pour ton message folet,

Il me semblait bien que ces extraits traitaient de deux choses différentes, j'en perdais mon Latin.

Les couleurs sont traitres.

Il y a en effet plusieurs conjonctions, et il convient d'identifier l’œuvre auxquelles elles se réfèrent.

Le 1er œuvre donne la fleur blanche, et le 2nd œuvre la fleur rouge.

C'est au cours du 3e œuvre (et des multiplications) que l'on blanchit le rouge pour ensuite rougir le blanc.

La matière prochaine, tout comme la matière première, sont des mercures doubles.
Dans le premier, les deux natures sont présentes mais distinctes.
Dans le second, elles sont définitivement unies. C'est à priori à ce moment seulement que l'on peut parler d'hermaphrodite.

Oui c'est davantage ce que j'avais compris Fils du Dragon. Merci!

Bonsoir,

Pour terminer ce weekend sur une touche de subtilité quant à nos deux fleurs chantées par de bien belles damoiselles :

Sous le dôme épais,
Où le blanc jasmin
À la rose s'assemble...